Leha, une jeune maison d’édition des littératures imaginaires pas comme les autres.
Un peu pompeux comme accroche ? Peut-être si vous ne nous connaissez pas encore, mais ce n’est pas l’esprit. L’esprit de Leha, c’est l’envie de donner un souffle nouveau et puissant à un genre littéraire qui tient à cœur à son équipe : l’imaginaire. Et pour cela, nous avons décidé de rompre avec les positionnements traditionnels en éditant aussi bien des romans que des guides de voyages (dans des mondes imaginaires bien sûr) ou des jeux de rôle. Notre volonté est de trouver des auteurs et des écrits d’excellence dans chacun de ces modes de narration et, quand cela a du sens, croiser ces univers créatifs. Par exemple transposer un roman dans un jeu de rôle, noveliser une bande dessinée et la transformer à cette occasion en jeu de rôle, inviter un auteur de jeu de rôle à écrire un guide de voyage ou un roman, etc…
Leha est très heureuse de constater que ce positionnement constitutif de son ADN fait l’objet depuis de quelques adaptations chez certains de ses éminentes consœurs.
Autre singularité dans son positionnement, dès le départ, Leha a choisi d’éditer des auteurs à tous les stades d’avancée de leur carrière : écrivain « star », débutant ou encore auteur talentueux déjà édité et en quête d’une meilleure visibilité auprès du public.
Cette approche singulière de Leha est expliquée par son éditeur dans le cadre d’interviews accordées dans les medias à son lancement en 2017.
Tout d’abord, une question que tout le monde se pose : mais d’où vient le projet des éditions Leha ? Quelles sont ses origines ?
« La décision de créer Leha vient d’une série de constats, de la volonté d’agir en faveur d’un univers qui nous tient à cœur de longue date et de mon parcours personnel. Tout cela mis ensemble aboutit logiquement à la création d’une maison d’éditions dédiée à l’imaginaire. Les principaux constats sont des paradoxes ambulants : la culture imaginaire n’a jamais été aussi massivement présente et demandée par le public, pour autant elle n’est toujours pas vraiment considérée alors que ses thèmes et nombre de ses auteurs rivalisent largement avec la « littérature blanche » ; la littérature français recèle d’auteurs très talentueux mais très peu sont vraiment portés au niveau où ils pourraient l’être ; le marché de l’imaginaire a explosé depuis deux décennies et pourtant il y a très peu d’éditeurs indépendants ayant atteint une taille critique permettant une action forte sur leur univers ; le jeu de rôle est une incroyable pépinière de talents tant côté auteurs qu’illustrateurs et pourtant il n’existe quasiment pas de ponts avec les éditeurs de romans. Tous ces éléments sont fondateurs de notre décision de créer Leha. »
Extrait de l’interview accordée à Elbakin : http://www.elbakin.net/fantasy/news/Entretien-Jean-Philippe-Mocci-et-les-editions-Leha
Et par rapport à vos confrères éditeurs d’imaginaire, quelle sera votre valeur ajoutée ?
« Nous avons vocation à publier des livres au moins aussi bons que ceux de nos confrères ; des auteurs reconnus avec une forte notoriété tout comme des moins connus dont on pense qu’ils ont un fort potentiel.
La diffusion et la communication de Leha aura aussi une grande importance. Le meilleur livre, c’est celui qu’on fait découvrir au lecteur. Pour ça, il ne suffit pas de faire un bon livre ; il y a des tas de bons livres qui restent dans les cartons ou vont au pilon parce qu’ils n’ont pas été assez valorisés. On doit avoir conscience que les lecteurs ont un grand appétit mais aussi une grande exigence. Nous devons travailler sur l’interaction avec eux. Nous allons par exemple créer une chaîne YouTube dans laquelle on découvrira les auteurs de façon formelle, mais aussi de façon décalée. »
Extrait de l’interview accordée à ActuaLitté : https://www.actualitte.com/article/interviews/l-originalite-de-leha-editions-c-est-sa-volonte-de-casser-les-murs/82835